02 avril 2017

PETE TOWNSHEND : Let my love open the door


Acquis d'occasion en Angleterre probablement dans les années 2000
Réf : K11486 -- Édité par Atco en Angleterre en 1980
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Let my love open the door -/- Classified -- Greyhound girl

The Who ne sont encore jamais apparus ici. Sûrement parce que mon histoire avec eux est partie d'un mauvais pied et la trajectoire n'a jamais été corrigée.
Avec mon frère, on avait dû voir des extraits du film Tommy à la télé, ou juste la pochette du double album de la BO de notre cousine. On avait flashé sur ce roi du flipper plein de paillettes sur des chaussures à plate-forme (Elton John). Quelques temps plus tard, on s'est payé à Carrefour un double album, Sell out, avec une pochette verdâtre mais c'était "2 disques pour le prix d'un", soit quelque chose comme 33 francs. Je découvre aujourd'hui que l'album original Sell out est un simple et que le nôtre lui ajoutait en fait l'album précédent A quick one. Pas grave, car de toute façon je n'avais pas accroché à ce disque, à part Mary Anne with the shaky hand je crois.
Par la suite, soit le disque a intégré la collection de mon frère, soit on l'a échangé ou vendu, et je n'ai jamais acheté d'album des Who, même si j'ai fini par récupéré deux versions de Tommy, l'originale et celle du London Symphony Orchestra.
Dans  mes boites, j'ai quand même quelques singles de The Who, un de John Entwhistle sous le nom de Rigor Mortis, et ce 45 tours solo de Pete Townshend extrait de son album de 1980 Empty glass.
Ce disque est le premier qu'il a sorti après la mort de Keith Moon, et il a précédé d'un an l'album des Who Face dances.
Pete Townshend a traité Let my love open the door de "chansonnette". Ce n'est pas une insulte et c'est plutôt juste. Ça implique bien en tout cas qu'elle n'a pas grand chose de rock, surtout une mélodie accrocheuse, des chœurs et une tonalité synthétique qui n'a pas trop mal vieilli, qui rappelle l'intro de Won't get fooled again et surtout You better you bet de Face dances. Bref, Townshend dans ses phases plus proches de Queen que du rock rageur de ses débuts.
En tout cas, lors de sa sortie, cette chansonnette a valu à Townshend un beau succès aux Etats-Unis. Et M. Ward, qui sait y faire dans le genre, a enregistré en 2005 pour la compilation Sweetheart de Starbucks une version ralentie de cette chanson.



On a droit à deux titres en face B, deux "vieilles" démos, mais malheureusement aucune des deux n'est très bonne. Classified, surtout accompagnée au piano, date de 1970. Greyhound girl doit dater à peu près de la même époque puisque cette chanson a été écrite pour le projet d'opéra rock de science-fiction Lifehouse. Elle a été incluse en 2000 dans le coffret Lifehouse chronicles.

Si j'ai ressorti des oubliettes ce 45 tours témoin de la vie de Pete Townshend en-dehors des Who, c'est avant tout pour avoir l'occasion de vous présenter l'emballant roman de mon ami d’Épernay Christophe Sainzelle, qui s'intitule justement La double vie de Pete Townshend. Il faut dire que ce livre avait tout pour me plaire puisque la musique y tient une place essentielle, et il se passe près de chez moi. L'action débute en 1980, justement l'année de la sortie de Let my love open the door.



Le héros du roman n'est pas le chanteur des Who, mais David Barrette, un gamin de Château-Thierry dont la vie bascule après qu'un copain lui a fait écouter une compilation prise dans la discothèque de son beau-frère, The story of The Who. Ça le marque d'autant plus que, quand il réussit à écouter le disque clandestinement chez lui, il a la révélation qu'il est le fils naturel de Pete Townshend, conçu une nuit de la tournée de 1966 des Who, quand Keith Moon avait insisté pour faire étape dans la ville où se situait Le Comptoir du Gros, le plus grand dépot de farces et attrapes de France.On suit alors les démêlées de David avec sa famille, ses copains et ses copines pour vivre sa passion pour les Who et surtout pour retrouver son "vrai" père Pete Townshend. C'est palpitant, mais attention à ne pas dépasser la dose prescrite de Temesta !



Tout plein d'infos sur le livre à découvrir sur le site de Christophe Sainzelle. On peut aussi lire les premières pages du roman ici.

1 commentaire:

jean marie G. a dit…

une de mes chansonnettes préférées de pete towsnhend.le de basse ici me fait beaucoup penser à celui de Scott Walker .

https://www.youtube.com/watch?v=hHWU4ztH2GU